Le problème pour moi qui ai arrêté à plusieurs reprises dans ma vie, ce n'est pas tant d'arrêter de fumer mais de tenir le coup sur la durée...
Je vis avec un trouble bipolaire. Mon cerveau est difficilement reprogrammable. J'ai arrêté l'alcool en août, c'est déjà pas mal.
Rien n'y fait et surtout pas les arguments du genre, tu feras des économies, c'est mauvais pour ta santé, tu as du mal à respirer quant tu fais une activité physique, tu te tues à petit feu, tu vas développer un cancer ou mourir d'un AVC...
L'année dernière, j'avais essayé le programme d'accompagnement du gouvernement mais je n'ai pu parler avec un médecin au téléphone que 3 fois. Ce n'était pas suffisant. Et en plus, elle ne comprenait rien à la bipolarité ! J'ai essayé les forums, les groupes d'entraide Facebook, les applis...
Cette année, j'étais suivie par une addictologue à l'hôpital. On a discuté des différentes options telles que la cigarette électronique, l'hypnose et finalement elle m'a conseillé les patchs à 20 mg sauf que je fumais un peu à côté et ça a provoqué des vomissements teintés de sang. Je n'ai pas fait la liaison tout de suite. Ce n'est qu'au bout de 8 jours que je me suis souvenue que ma fille avait eu des symptômes semblables.
La tabacologue était perplexe et m'a dit que je n'avais qu'à arrêter doucement en ne fumant que 2 ou 3 cigarettes par jour. Et bien sûr, j'ai recommencé...
En plus, avec le confinement et la solitude, ça n'arrange pas les choses. Mais ça va, je fume modérément. Je gère.
Auteur : Bipolaire On Air
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