Bipolaire On Air / Bipolar On Air

Texte inspiré de : "Et si on résiliait la résilience ?" Et au formidable court-métrage d'Alexandra Mignien « Ce qui ne nous tue pas » 🟥🟧🟨🟩🟦🟪🟫⬛ Le badge de la résilience Ce badge de la résilience me gênait  Mais je n'arrivais pas à mettre de mots dessus Ça me fichait la pression aussi Impossible de me relâcher J'ai pas envie d'être une sainte Ce qui ne m'a pas tuée Me fait toujours souffrir Mais "ça ne me définit pas" Je suis tellement plus que mes traumas Je revendique mon statut d'humain fragile Et non de martyr ou d'invincible Je suis un tout et un rien Je suis un phénix battant de l'aile Je suis lasse des compliments Je suis toujours en équilibre sur un fil Je suis morte et vivante Je suis enfant et je suis vieille Je ne veux plus entendre ce mot de résilience Je suis là pour un temps Bientôt je ne serai plus Mais ma vie n'aura pas été vaine Je suis une SUR-VIVANTE de l'extrême Qui se veut invisible Un oiseau migrat

Perso, le premier confinement a totalement perturbé mes cycles de sommeil avec un endormissement au petit jour et du mauvais sommeil le matin. Au déconfinement, c'était pire avec les sorties tardives et arrosées, la prise de médocs à pas d'heure, l'alcool qui empêchait les médocs de marcher mais aussi de dormir... Ça fait cinq mois aujourd'hui que je suis en abstinence totale. C'est très dur mais c'est un des moyens pour gérer ma bipolarité au mieux.. Après, c'est personnel comme démarche. Je ne suis pas là pour faire la morale à quiconque et puis on en est pas tous au même stade après l'annonce du diagnostic... Il y a tout un cheminement à faire qui peut prendre des mois, des années mais si vous lisez ces quelques mots, c'est que vous cherchez des infos et ça déjà, c'est bien pour commencer à comprendre cette pathologie complexe qu'est la #Bipolarité ! Je m'efforce d'aborder tout plein de sujets en rapport direct ou indirect avec la

Hi to all of you ! Back from a beneficial stay in a psychiatric clinic in Haute-Savoie🇨🇵! The mountain air is really good ... 🗻 When you feel you're slipping into an up or down phase, consider taking a break in a hospital if it is an emergency, or in a private clinic if it can wait a few weeks and be scheduled. We are lucky in France to be able to stay in beautiful settings! But I'm sure you can find some nice places to stay in your own country!  Bipolarity is not a curse! Take charge of your life! Regain control! Talk to your psychiatrist! See him or her as an ally! Here we are, we'll slowly get back into giving you reliable information about bipolar disorder, whether you are a person living with this pathology or someone caring for a person with bipolar!  The goal of "Bipolar On Air" is to fight the stigma on mental illness! Do not hesitate to contact us by messenger on the page if you wish to share your story! We'll be glad to publish it! Text written on

Quelques conseils pour aider ton proche vivant avec un trouble bipolaire et pour t'aider à vivre avec ! La maladie mentale n’affecte pas seulement les personnes qui vivent avec. Elle peut également bouleverser les membres de leur entourage, dont toi.  Si tu vis avec une personne souffrant de bipolarité, tu peux ressentir différentes émotions, par exemple de l’anxiété, de la colère, de la honte, de la tristesse. Tu peux aussi te sentir démuni-e face à la situation. Chaque personne réagit différemment. Par exemple : - certains parents peuvent vivre de la culpabilité face à la maladie de leur enfant; - les membres de la famille peuvent se demander si la maladie est héréditaire; - les membres de l’entourage peuvent s’inquiéter et se questionner sur les nouvelles responsabilités qu’ils auront à assumer. Ces réactions sont tout à fait normales. Cependant, si tu vis de la détresse, n’attend pas d’être en situation de crise pour agir. Informe-toi dès maintenant sur ce que tu peux fa

Oui je m'adresse à toi qui vis solo! T'as pas la vie facile Avec ton trouble psychique Qui te fait la misère Tu es courageux Oui tu te bats tous les jours Pour garder le cap C'est pas la Bonne Espérance Plutôt la mauvaise  Noël approche Avec son lot d'angoisse Le monde semble vouloir oublier Pour quelques jours Cette terrible pandémie Toi tu es isolé Ça change pas grand chose Personne se rend compte Que t'as tes propres soucis Qui rythment ta vie Mais sache que je suis De tout cœur avec toi J'ai passé les deux confinements Seule mais je garde confiance En l'avenir Y a des avantages A la vie solo Au moins personne Est là pour t'embêter Tu peux envoyer un message Sur la page Facebook Bipolaire On Air On est là pour te soutenir Même virtuellement Ça fait chaud au cœur ❤️ Auteur : Bipolaire On Air

 Réaction de Bipolaire On Air à l'émission « Enquête de santé » : Maladies mentales, SOS familles en détresse Magazine (52 min + débat en direct 48 min) – Présentation Marina Carrère d’Encausse – Documentaire Maladies mentales, SOS familles en détresse – Réalisation Bruno Timsit – Production Pulsations, avec la participation de France Télévisions Cette émission a été diffusée le 8 décembre à 20.50 sur France 5 À voir et à revoir sur france.tv https://mobile.france.tv/france-5/enquete-de-sante/2105763-maladies-mentales-sos-familles-en-detresse.html 🟡🟠🟣 Dans le documentaire, différents témoignages : - Sofiane, 30 ans, souffrant de schizophrénie et sa mère Malika - Sylvie, 52 ans, vivant avec un trouble bipolaire et son mari Vincent - Louis, 26 ans, atteint de schizophrénie et sa mère Barbara - Bénédicte Chenu, Collectif Schizophrénies, et son fils souffrant de schizophrénie - Florence, Hôpital au Québec, avec un fils âgé de 25 ans, vivant avec une schizophrénie, Progra

La marche, quelle thérapie ! Marcher, c’est se délivrer de l’urgence, retrouver des sensations oubliées, toucher le sacré. Une fatigue jubilatoire, s’enthousiasme l’anthropologue David Le Breton, qui a publié Marcher,  Eloge des chemins et de la lenteur. Pas besoin d'aller bien loin... En ville, promenez-vous dans les parcs ! À Strasbourg, nous avons la chance d'avoir le parc de l'Orangerie et du Pourtalès ! A la campagne ou à la montagne, vous êtes déjà dans la nature et de respirer l'air pur ! A la mer ou à l'océan, vous pouvez marcher de bonne heure le long des plages ! J'affectionne particulièrement les immenses plages de l'Atlantique, ma région natale tellement revivifiante ! Et chez moi en ville, je vis sur une île bordée de jolies rivières ! Reconnectez avec les arbres, l'air, la brise, le chant des oiseaux, marchez pieds-nus dans l'herbe, laissez vagabonder votre esprit, cultivez l'art de prendre le temps pour vous tout seul ou toute seul

Bipolarité et consommation d'alcool On boit pour se tranquilliser : quand le confinement influe sur la consommation d'alcool... Premier confinement -- alcool à gogo. Déconfinement  --  pire! Cocktails, vin, bière, schnaps avec les potos dans les bars ! Virage maniaque les traitements ne marchant plus à cause de l'alcool...  Séjour en clinique psychiatrique en août. Tests sanguins catastrophiques au niveau du foie. Sevrage direct avec l'aide de valium.  Je n'essaie pas de vous convaincre d'arrêter de boire. Je souhaite juste vous rapporter mon expérience.  Par contre, ne faites pas l'autruche. Si vous buvez régulièrement, soyez conscient que cela a des conséquences sur votre organisme et altère le mécanisme et l'efficacité des traitements.  Alcool : où commence l'abus ? Lors d'un repas, d'une sortie entre amis, chez soi après le travail... Au quotidien, les occasions de boire « un verre » peuvent être nombreuses jusqu'à rendre difficile la

"Dans ma tête de Bipolaire" Message de Bipolaire On Air à François Lejeune, auteur de ce livre passionnant porteur d'espoir à tous ceux qui vivent avec un trouble bipolaire et toutes celles et ceux qui nous entourent et nous accompagnent dans notre parcours chaotique !  "Cher François,  Votre vie est chargée, c'est le moins que l'on puisse dire... Vous semblez être quelqu'un de profondément humaniste ! Je retiens de votre récit une extraordinaire résilience face à l'adversité, une vie chaotique mais toujours spontanée et pleine de surprises. Vous êtes consciencieux et réussissez à utiliser votre expertise et don pour les relations humaines dans vos diverses entreprises. Vous vous relevez toujours... Vous êtes en permanence à la recherche d'attention, de tendresse, d'excitation, de relations profondes avec les gens et la nature, les éléments et les oiseaux ! Vous êtes attachant. Vous décrivez très bien les phases dépressives et les crises mania

Félicite-toi chaque jour de te lever, de te laver, de te faire à manger, de sortir de chez toi et si tu n'en es pas capable, sois fier d'avoir le courage de continuer à vivre malgré les difficultés ! Chaque geste est important ! Lorsque tu as une famille, félicite-toi de prendre soin d'eux et si tu n'y arrives pas, explique à ton entourage comment tu te sens ! Si tu es seul(e), fais-toi aider, appelle ton médecin, l'hôpital de jour ou les numéros d'écoute. Quand les pensées négatives se font envahissantes, pose-toi et écris-les ! Offre-toi un petit plaisir quotidiennement ! Quand tu penses être seul(e) au monde, souviens-toi de cet(te) ami(e) que tu n'as pas contacté depuis longtemps et appelle-le/la ! Le matin, prends ton temps pour démarrer ta journée. Si tu travailles et que tu es fatigué(e), demande-toi si tu te sens capable d'affronter le monde. Si ça va pas, appelle ton thérapeute et prend rendez-vous. Ne te sens pas coupable ! Dans la journée, ess

A toutes les personnes souffrant de troubles bipolaires ! Quand vas-tu t'écouter ? Si on te dit: "lève-toi et marche", c'est toi qui sais si tu en es capable ! C'est toi qui sais si tu peux bouger, prendre une douche, faire à manger, la vaisselle, le ménage, t'occuper des enfants, aller travailler, remplir la paperasse, sortir boire un verre, aller te promener, faire du sport, etc... C'est toi qui sais ! Écoute ta voix intérieure ! Dis-toi que tu as une grave maladie psychique qui te rappelle à l'ordre quotidiennement et qui souvent t'empêche de faire des choses ou qui te précipite dans une effervescence difficile à maîtriser, qui te rend irritable et t'épuise ! N'écoute pas les diktats des gens qui ne comprennent rien, qui ne sont pas à ta place, qui ne ressentent pas ta douleur de vivre ! Fais-toi confiance ! Aie le courage de suivre ton ressenti ! Procrastine, remet à demain ce que tu ne peux faire le jour même ! Toi seul sais ce dont to

Le problème pour moi qui ai arrêté à plusieurs reprises dans ma vie, ce n'est pas tant d'arrêter de fumer mais de tenir le coup sur la durée... Je vis avec un trouble bipolaire. Mon cerveau est difficilement reprogrammable. J'ai arrêté l'alcool en août, c'est déjà pas mal. Rien n'y fait et surtout pas les arguments du genre, tu feras des économies, c'est mauvais pour ta santé, tu as du mal à respirer quant tu fais une activité physique, tu te tues à petit feu, tu vas développer un cancer ou mourir d'un AVC... L'année dernière, j'avais essayé le programme d'accompagnement du gouvernement mais je n'ai pu parler avec un médecin au téléphone que 3 fois. Ce n'était pas suffisant. Et en plus, elle ne comprenait rien à la bipolarité ! J'ai essayé les forums, les groupes d'entraide Facebook, les applis... Cette année, j'étais suivie par une addictologue à l'hôpital. On a discuté des différentes options telles que la cigarette

Réaction par rapport à la vidéo YouTube Enceinte et bipolaire sur Urgences+ Déjà, Urgences +, pourquoi filmer ? Pour faire des vues ? (près de 24 000 vues !) Ensuite, quel regard nous apporte la voix off ? Pourquoi avoir modifié la voix de cette patiente en lui donnant une voix perturbante ? Puis il y a la question de l'isolement et de la contention qui sont deux méthodes utilisées fréquemment par le personnel qui justifie ça en parlant du besoin du patient de se "recentrer"! Ceci s'apparente à des tortures et des mauvais traitements qui provoquent une terrible détresse et des angoisses. Au sujet des traitements, il existe des médicaments sur lesquels on a du recul et qui peuvent être utilisés dans le cas d'une grossesse à risque. Puis, pourquoi filmer la patiente en plein délire paranoïaque ? Qui a donné l'autorisation à cette équipe de tournage ? Inimaginable ! Inacceptable ! Et le compagnon ? On comprend très bien son angoisse d'entendre que sa femme a

Aujourd'hui, j'ai participé à une étude sur l’annonce du diagnostic de troubles bipolaires dans le cadre d'un projet de recherche mené par une interne en psychiatrie, en vue de la préparation d'une thèse de doctorat en médecine sous la direction de Professeur Gilles Bertschy, Chef du Pôle de Psychiatrie, santé mentale et addictologie, Responsable du Service de psychiatrie II, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, INSERM U1114.  Cette étude porte sur l'annonce du diagnostic de trouble bipolaire. L'objectif est de recueillir le ressenti du patient et ses attentes concernant cette annonce de diagnostic. Cette enquête devrait permettre d'amener des propositions d'amélioration. Pour cela, chaque participant bénéficie d'un entretien individuel unique. La participation à cette recherche est volontaire. Il est possible de se retirer à tout moment. Dans les travaux produits à partir de cette étude, les données seront anonymisées. Afin de pouvoir être inclus,

Perso, on m'a diagnostiquée bipolaire à l'âge de 56 ans ! J'ai eu un parcours de vie chaotique dès l'enfance sans prise en charge thérapeutique qui a engendré beaucoup de souffrances. Puis à l'âge de 40 ans, j'ai été hospitalisée pour dépression profonde avec risque de TS suivie d'errance psychiatrique pendant 16 ans et surtout des traitements inadaptés et la prescription d'antidépresseurs qui ont provoqué des virages maniaques... Mon diagnostic de troubles bipolaires a été effectué en une heure par un psychiatre spécialiste à l'Hôpital Civil à Strasbourg ! Je vous encourage vivement à consulter si vous avez des interrogations. N'ayez pas peur des étiquettes ! Voyez votre démarche comme on va passer une radio ou une IRM lorsqu'on recherche la cause d'une douleur physique par exemple... Car lorsqu'un diagnostic est posé, vous pouvez enfin gérer votre santé mentale et non plus subir la maladie psychique ! Ayez confiance en votre psychia

Alors oui, vous allez me dire que c'est pas facile de stopper ou réduire sa consommation d'alcool en plein confinement et surtout quand on vit avec la bipolarité. J'ai moi-même commencé à boire toute seule lors du dernier confinement et encore plus dans les bars avec les amis au déconfinement. En août, j'ai séjourné en clinique psychiatrique dans les Alpes et le psychiatre m'a bien expliqué que l'alcool ne fait pas bon ménage avec les antipsychotiques. Il m'a montré mes résultats d'analyse au niveau du foie qui étaient catastrophiques et m'a dit que ce séjour représentait une opportunité pour arrêter du jour au lendemain. Il m'a prescrit du valium pendant 2 semaines pour éviter le syndrome de sevrage et les complications. Au bout de 3 semaines, j'étais sevrée mais ça a été un calvaire quand je suis rentrée chez moi. Néanmoins, j'ai tenu le coup et je peux vous dire fièrement qu'en 4  mois, j'ai consommé 4 verres! Vous devez bien é

Aujourd'hui j'aimerais vous parler de mes amis qui souffrent de troubles bipolaires ! 😊 Hier soir je discutais avec S. Celle-ci me disait que depuis le confinement, elle vivait dans son lit en sécurité ! Elle mange, elle dort, elle écrit, elle chante, elle appelle les amis, elle se fait livrer les courses. Son lit, c'est son cocon ! 💜 Puis, il y a K.! Lui il me racontait qu'il n'arrivait pas à faire comprendre à son psy qu'il souffrait des effets secondaires du lithium et surtout de la prise de poids alors il avait décidé d'arrêter tout seul et de le dire à son psy au prochain contrôle de lithémie. Il garde juste le Risperdal. Qui mieux que nous savons comment on se sent avec tel ou tel médoc ! 😉 Et puis il y a V. ma meilleure et douce amie. V. Est stabilisée grâce aux injections. V. avait des problèmes d'observance du traitement alors elle dit que c'est génial les injections car elle n'a plus à s'en soucier et la dose est diffusée en perm