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❌Risques liés à la consommation excessive d'alcool

Alors oui, vous allez me dire que c'est pas facile de stopper ou réduire sa consommation d'alcool en plein confinement et surtout quand on vit avec la bipolarité.

J'ai moi-même commencé à boire toute seule lors du dernier confinement et encore plus dans les bars avec les amis au déconfinement. En août, j'ai séjourné en clinique psychiatrique dans les Alpes et le psychiatre m'a bien expliqué que l'alcool ne fait pas bon ménage avec les antipsychotiques.

Il m'a montré mes résultats d'analyse au niveau du foie qui étaient catastrophiques et m'a dit que ce séjour représentait une opportunité pour arrêter du jour au lendemain. Il m'a prescrit du valium pendant 2 semaines pour éviter le syndrome de sevrage et les complications. Au bout de 3 semaines, j'étais sevrée mais ça a été un calvaire quand je suis rentrée chez moi.

Néanmoins, j'ai tenu le coup et je peux vous dire fièrement qu'en 4  mois, j'ai consommé 4 verres! Vous devez bien évidemment être suivi-e par un psychiatre, un psychologue ou en addictologie. C'est une démarche compliquée selon votre degré d'alcoolisme, mais ça vaut le coup car votre traitement marchera mieux... 

Certains gèrent bien leur consommation et boivent avec modération mais moi, j'en suis incapable. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé d'arrêter complètement. Après, c'est à vous de discuter avec votre thérapeute sur la stratégie à adopter ! Renseignez-vous sur les conséquences d'une consommation importante lorsqu'on prend des médicaments prescrits dans le cadre d'un trouble bipolaire ou autre trouble psychique. Ne vous voilez pas la face !

En tout cas, sachez que je vous comprends. N'importe quelle addiction est compliquée lorsqu'on est en souffrance psychique ! Mais, avec l'aide d'un bon thérapeute, on peut y arriver !😄

Auteur : Bipolaire On Air


#alcoolisme #addictologie #troublespsychiques #troublesbipolaires

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