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😈Ma critique sur Babelio - LES 7 PÉCHÉS CAPITAUX DES RÉSEAUX SOCIAUX de BĂ©nĂ©dicte Flye Sainte Marie

LES PÉCHÉS CAPITAUX DES RÉSEAUX SOCIAUX
Bénédicte Flye Sainte Marie
Michalon Ă©diteur
ESSAIS, DOCUMENTS
Une enquĂȘte fĂ©roce et caustique qui dĂ©peint avec acuitĂ© les sept pĂ©chĂ©s capitaux des rĂ©seaux sociaux : hypernarcissisme, paresse, impudeur, haine, associabilitĂ©, infobĂ©sitĂ© et dĂ©pendance.
BĂ©nĂ©dicte Flye Sainte Marie raconte dans une interview que l'histoire du livre « Les 7 pĂ©chĂ©s capitaux des rĂ©seaux sociaux » Ă©tait partie d'un fait divers notoire qui l'a incitĂ©e Ă  Ă©tudier le phĂ©nomĂšne.
"Le destin de Mona Lisa Perez est dans ce registre trĂšs Ă©difiant : en 2017, cette jeune femme de 19 ans du Minnesota, dĂ©jĂ  maman d’une petite fille, Aaliyah, et enceinte de son deuxiĂšme enfant, a tuĂ© accidentellement Pedro Ruiz III, son compagnon, lors du tournage d’une vidĂ©o pour YouTube."
L'Ă©crivaine s'est donc lancĂ©e sur une grande enquĂȘte extrĂȘmement documentĂ©e sur l'impact des rĂ©seaux sociaux sur nos vies puisque "Depuis une dĂ©cennie et demie, les rĂ©seaux sociaux ont pris racine dans nos quotidiens, Ă  l’Ă©chelle de la planĂšte, chaque utilisateur y consacre dĂ©sormais une moyenne de deux heures et seize minutes."
Utilisation de mécanismes de conditionnement humain par les équipes des développeurs de réseaux sociaux
BĂ©nĂ©dicte Flye Sainte Marie nous explique que notre addiction aux rĂ©seaux sociaux n'est pas le fruit du hasard ! En effet, les travaux de "Burrhus Frederic Skinner, psychologue comportementaliste et thĂ©oricien des mĂ©canismes de conditionnement humain, ont inspirĂ© le concept de la captologie consistant Ă  changer de comportement et Ă  obĂ©ir docilement Ă  ce que l’on attend de nous. Facebook, Instagram et d’autres ont portĂ© la question de la conception comportementale Ă  des niveaux de sophistication jamais imaginĂ©s par les thĂ©oriciens… Dans le cas des rĂ©seaux sociaux, il s’agit de nous amener Ă  y rester un maximum de temps, Ă  y visiter un maximum de pages, Ă  y absorber le plus de publicitĂ© possible, voire Ă  y accepter les services proposĂ©s." L’auteur nous explique que tout est fait pour “augmenter l’engagement sur de la publicitĂ© ciblĂ©e” !
Une autre technique Ă©voquĂ©e par l’auteure est le concept d’hameçonnage qui repose sur un type de systĂšme qui s’auto-nourrit ; "ce que Sean Parker a appelĂ© une « forme de boucle sans fin de jugement par le nombre ». Le principe est basique mais redoutablement efficace : le contenu que vous lisez, soigneusement sĂ©lectionnĂ© par leurs algorithmes pour vous correspondre, suscite chez vous l’intĂ©rĂȘt, vous le partagez, obtenez les satisfactions auxquelles vous aspirez Ă  travers les like, commentaires et partages que vous dĂ©crochez, ce qui vous pousse Ă  recommencer Ă  partager et Ă  faire vos propres publications pour augmenter votre visibilitĂ©, et cĂŠtera."
L'on apprend aussi que grĂące Ă  des algorithmes, Facebook nous connaĂźt mieux que notre meilleur ami ! "À 100 likes, il sait de vous plus de choses que votre famille et Ă  230 likes, il vous « maĂźtrise » mieux que votre conjoint… " BĂ©nĂ©dicte Flye Sainte Marie nous explique que l'on peut dĂ©terminer, par exemple, votre prĂ©fĂ©rence sexuelle, votre apparence physique, vos centres d’intĂ©rĂȘt, votre QI, vos origines et couleur de peau, votre religion, votre sexe, vos opinions politiques et bien d’autres choses. Un algorithme dĂ©couvrira Ă©galement facilement si vous avez une dĂ©pression."
L’auteure poursuit en prĂ©cisant que de nos jours, les entreprises courtisent les influenceurs car "il est beaucoup plus rentable de nouer des partenariats rĂ©munĂ©rĂ©s avec ces cĂ©lĂ©britĂ©s du Web qui ont l’avantage d’Ă©changer directement avec leur communautĂ© via les rĂ©seaux sociaux ." Il existe mĂȘme des robots influenceurs virtuels, androĂŻdes remarquablement rĂ©alistes qui font le job !
Impact de l'utilisation des réseaux sociaux sur notre santé mentale
BĂ©nĂ©dicte Flye Sainte Marie aborde le sujet de la santĂ© mentale mise Ă  mal par les addictions aux selfies et aux "likes" procureurs de plaisir. De mĂȘme, l'autodĂ©prĂ©ciation est devenue un flĂ©au exacerbĂ© par ce halo de perfection dont s’entourent les influenceurs dont nous guettons la moindre des apparitions en ligne, provoquant une angoisse extrĂȘme. Cependant, l’auteure donne de l’espoir aux internautes victimes puisque ces addictions peuvent ĂȘtre soignĂ©es par les thĂ©rapies cognivo-comportementales (TCC).
Les réseaux sociaux et la dépression
Les rĂ©seaux sociaux peuvent amplifier des symptĂŽmes dĂ©pressifs ou l’impression d’ĂȘtre inutile. Ce phĂ©nomĂšne serait liĂ© Ă  "la thĂ©orie des spirales de renforcement" : Les algorithmes des rĂ©seaux sociaux reproposent aux internautes du contenu correspondant Ă  leur humeur morose du moment ce qui les entretiendra dans leur mal-ĂȘtre.
La haine sur Facebook tellement destructrice
Nous avons tous fait l'expĂ©rience de commentaires chargĂ©s de mĂ©pris ou de haine, des jugements virulents non argumentĂ©s. BĂ©nĂ©dicte Flye Sainte Marie nous rappelle que ce dĂ©versement est facilitĂ© par l’absence de prise de risques liĂ©e Ă  l’impression de distance qu’introduit l’espace virtuel par rapport aux cibles visĂ©es, haine tolĂ©rĂ©e "au nom de la libertĂ© individuelle d’expression." Le cyber-malveillant ferait preuve d'un narcissisme exagĂ©rĂ© dĂ©nuĂ© d'empathie et d'inhibition Ă  l'image de la Ligue du LOL qui a sĂ©vi sur le net de 2010 Ă  2019 ! Plusieurs dizaines de journalistes et de professionnels de la communication s'Ă©taient illustrĂ©s pour avoir moquĂ© et harcelĂ© pendant des annĂ©es sans impunitĂ© aucune pour ĂȘtre finalement accusĂ©s de s’ĂȘtre livrĂ©s Ă  du cyberharcĂšlement.
Shitstorms
Les shitstorms, littĂ©ralement « tempĂȘtes de merde » ou dĂ©ferlements de critiques contre une personne, un groupe ou encore une entreprise, s’apparentent Ă  des lapidations digitales.

Émotions derriùre les messages

L’auteure cite Michel Lejoyeux, psychiatre avec lequel Psychologies qui avait dialoguĂ© en mai 2017 : « Sur Internet, les Ă©motions sont gommĂ©es. Envoyer une rĂ©ponse agressive par mail ou sur Facebook ne reprĂ©sente pas le mĂȘme engagement affectif et Ă©motionnel que d’avoir quelqu’un en face de soi et de lui dire quelque chose d’agressif. On ne mesure pas Ă  quel point derriĂšre cette attĂ©nuation et ce flou qu’induit Internet, les Ă©motions sont totalement rĂ©elles. Et la malheureuse personne qui reçoit un commentaire dĂ©sagrĂ©able le prend pour ce qu’il est : une authentique agression. »

Signalement Ă  Facebook inefficace

L’auteure regrette que le signalement de contenu inappropriĂ©, fonctionnalitĂ© qui existe sur tous les rĂ©seaux sociaux et dont nous sommes tentĂ©s de nous servir face Ă  une agression plus vĂ©hĂ©mente ne soit pas trĂšs performant ou fasse l’objet de procĂ©dures assez longues.

Elle fait rĂ©fĂ©rence notamment Ă  Femme Indignes 6.0 RĂ©volution, Groupe Facebook d'hommes avilissant les femmes et prĂŽnant la brutalitĂ© phallocrate et les humiliations, qui a fini par ĂȘtre clos par Facebook et a fait l’objet d’une procĂ©dure judiciaire. Mais L’auteure dĂ©plore que ces rassemblements se rĂ©crĂ©ent probablement sous des noms diffĂ©rents.

Pharos plateforme d'analyse contre le cyberharcĂšlement

Si l’agression se double d’une apologie du terrorisme ou a un caractĂšre raciste, antisĂ©mite ou xĂ©nophobe, l’auteure nous conseille de nous tourner vers Pharos, la plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements du ministĂšre de l’IntĂ©rieur, qui, si l’infraction est caractĂ©risĂ©e, contactera le Procureur de la RĂ©publique, afin que celui-ci ouvre une enquĂȘte.

Peu de condamnations judiciaires

BĂ©nĂ©dicte Flye Sainte Marie constate qu’Ă  l’Ă©poque de l’Ă©criture de son livre avant 2020, Ă  cause des classements sans suite, de la rĂ©ticence des policiers Ă  enregistrer des plaintes sous ce motif et des affaires qui ne sont tout simplement pas traitĂ©es, on dĂ©nombre pour l’instant moins d’une vingtaine de condamnations effectives pour « infraction de harcĂšlement commis au moyen d’un service de communication au public en ligne ou d’un support numĂ©rique ou Ă©lectronique » depuis 2014.

Macron et la fin de l'anonymat

Il semblerait que les propos d’Emmanuel Macron n’aient pas Ă©tĂ© suivis d’effets notoires ! L’auteure le cite « Ce que nous devons rĂ©ussir d’abord, c’est une forme d’hygiĂšne dĂ©mocratique du statut de l’information. Je crois qu’on doit aller vers une levĂ©e progressive de toute forme d’anonymat. On doit aller vers des processus oĂč l’on sait distinguer le vrai du faux, oĂč l’on doit savoir d’oĂč les gens parlent et pourquoi ils disent les choses », a-t-il dĂ©clarĂ© en janvier 2019 devant les Ă©lus Ă  Souillac, lors de la  tournĂ©e qu’il avait entreprise pour le Grand dĂ©bat national.

Complotisme

BĂ©nĂ©dicte Flye Sainte Marie passe en revue les thĂ©ories complotistes qui ont enflĂ© depuis la parution de son livre avec la crise sanitaire… On vous ment » ou du « On ne vous dit pas tout » et du « On vous manipule » peuvent se diffuser et grandir telles de terribles plantes carnivores dans le jardin de l’Internet, de celle qui veut que le 11 septembre n’ait pas eu lieu aux rumeurs sur l’Apocalypse orchestrĂ©e par les Illuminati, en passant par la dangerositĂ© des vaccins, la mort de Lady Di, qui serait en fait un assassinat, l’existence des extraterrestres ou le fantasme du « grand remplacement », qui veut que les Français de souche soient bientĂŽt complĂštement Ă©vincĂ©s dans l’Hexagone par des immigrĂ©s. Et quand on sait que les rĂ©seaux sociaux sont la principale source d’information des individus qui  sont sensibles aux doctrines complotistes, d’aprĂšs un sondage qu’a menĂ©, toujours pour le compte de la  fondation Jean-JaurĂšs et de Conspiracy Watch, l’institut IFOP en 2018, on peut se dire que la boucle est  bouclĂ©e…

Filtres en boucle empĂȘchant l'ouverture

L’auteure nous apprend que le cybermilitant Eli Pariser a conceptualisĂ© le procĂ©dĂ© de bulle de filtre. Il en a fait le cƓur de son livre du mĂȘme nom The Filtrer Bubble : What the Internet Is Hiding from You en 2011. « Vous vous endoctrinez vous-mĂȘme avec votre propre point de vue et vous ne le savez mĂȘme pas. Vous ne savez pas que ce que vous voyez est la partie de l’image qui reflĂšte ce que vous voulez voir, pas l’image complĂšte. Et il y a des consĂ©quences pour la dĂ©mocratie. Pour ĂȘtre un bon citoyen, il est important de pouvoir se mettre Ă  la place des autres et d’avoir une vue d’ensemble. Si tout ce que vous voyez est enracinĂ© dans votre propre identitĂ©, cela devient difficile, voire impossible », a-t-il analysĂ© dans une interview donnĂ©e la mĂȘme annĂ©e au Time.

Submergés par les infos

Infox intoxication

L’infobĂ©sitĂ©, terme inventĂ© au Canada, nous expose Ă  plusieurs pĂ©rils conjuguĂ©s. Le premier est une sorte d’Ă©puisement psychologique car notre cerveau est mitraillĂ© de beaucoup plus de donnĂ©es qu’il n’est capable d’en recevoir et d’en traiter. LestĂ©, surchargĂ©, il n’est donc plus capable de raisonner correctement.

Impact des réseaux sur la vie politique et influence de la Russie

« La junk-food a trouvĂ© son pendant avec la junk-information, nouvelle forme de dĂ©sinformation puisque la quantitĂ© de l’information, la surinformation aboutit Ă  une baisse de la qualitĂ© de l’information […] On sait qu’un homme mal informĂ©, c’est un homme intoxiquĂ©. En revanche, c’est que la Russie possĂšde un exceptionnel savoir-faire dans le domaine de la manipulation de l’opinion sur les rĂ©seaux sociaux : durant la campagne prĂ©sidentielle de 2016 aux États-Unis, 126 millions d’AmĂ©ricains ont visionnĂ©, via des centaines de « faux » comptes Facebook personnels instituĂ©s par l’Internet Research Agency (IRA), une structure proche du Kremlin et basĂ©e Ă  Saint-PĂ©tersbourg, des contenus sponsorisĂ©s qui avaient pour finalitĂ© de dĂ©crĂ©dibiliser Hillary Clinton et d’offrir un surcroĂźt de popularitĂ© Ă  son concurrent Donald Trump.

Utilisation des réseaux à des fins de propagande politique

L’auteure mentionne que dans chaque pays, au moins un parti politique ou un organisme gouvernemental utilise les mĂ©dias sociaux pour façonner les attitudes du public au niveau national ». Et ce n’est pas le propre des dictatures. Si dans vingt-six pays Ă  rĂ©gime autoritaire, « des entitĂ©s gouvernementales ont utilisĂ© la propagande informatique comme outil de contrĂŽle de l’information pour rĂ©primer l’opinion publique et la libertĂ© de la presse, discrĂ©diter les critiques et les oppositions et noyer la dissidence politique », des mĂ©thodes type faux followers et la propagation de contenus de dĂ©sinformation, principalement sur Facebook, sont utilisĂ©es dans 45 dĂ©mocraties.

La liberté de la presse selon Camus

L’auteure cite Albert Camus : « S’il ne peut dire tout ce qu’il pense, il lui est possible de ne pas dire ce qu’il ne pense pas ou qu’il croit faux. Et c’est ainsi qu’un journal libre se mesure autant Ă  ce qu’il dit qu’Ă  ce qu’il ne dit pas. Cette libertĂ© toute nĂ©gative est, de loin, la plus importante de toutes, si l’on sait la maintenir. Car elle prĂ©pare l’avĂšnement de la vraie libertĂ©. En consĂ©quence, un journal indĂ©pendant donne l’origine de ses informations, aide le public Ă  les Ă©valuer, rĂ©pudie le bourrage de crĂąne, supprime les invectives, pallie par des commentaires l’uniformisation des informations et, en bref, sert la vĂ©ritĂ© dans la mesure humaine de ses forces. Cette mesure, si relative qu’elle soit, lui permet du moins de refuser ce qu’aucune force au monde ne pourrait lui faire accepter : servir le mensonge. »

Depuis la sortie de ce livre, la plupart des organes de presse ont instituĂ© des services de « DĂ©sinfox », procĂ©dures de fact-checking qui prennent du temps…

Les gamines sur Tik Tok sont des proies pour les pédophiles

Une gestuelle hyper-sexualisĂ©e reproduite Ă  l’infinie par des trĂšs jeunes filles qui se copient dans le monde entier en quĂȘte de “like” et de commentaires. » Une exposition de crĂ©atures Ă  peine pubĂšres qui attire immanquablement les pĂ©dophiles et pĂ©dopornographes qui rĂ©clament des nudes aux abonnĂ©es, voire leur font des propositions trĂšs explicites.

Les autres menaces sur Tik Tok

Ce n’est pas la seule menace qui s’y profile puisqu’on dĂ©niche Ă©galement sur TikTok des militants d’extrĂȘme droite complotistes ou des membres du lobby favorable Ă  la possession d’armes Ă  feu.

Deepfakes

BĂ©nĂ©dicte Fly Sainte Marie mentionne enfin les « deepfakes » qui constituent un autre des spectres inquiĂ©tants auxquels nous exposent les rĂ©seaux sociaux, aujourd’hui et surtout demain. Ces vidĂ©os truquĂ©es, qui s’appuient sur un procĂ©dĂ© d’intelligence artificielle trĂšs sophistiquĂ©, le « deeplearning », afin d’obtenir un rĂ©sultat trĂšs rĂ©aliste, permettent de s’approprier le visage et le corps d’une personne, par exemple, d’une cĂ©lĂ©britĂ©, pour lui faire faire et dire absolument n’importe quoi. Les sculpturales Gal Gadot et Scarlett Johansson se sont ainsi retrouvĂ©s les hĂ©roĂŻnes non consentantes de films X.

En conclusion, je vous renvoie Ă  des affaires rĂ©centes, liste non exhaustive, qui font Ă©cho Ă  la formidable enquĂȘte de BĂ©nĂ©dicte Fly Sainte Marie !

Humanity sur Babelio

***

Affaire Mila : un homme condamnĂ© Ă  dix mois de sursis pour avoir menacĂ© de mort l’adolescente

Le jeune homme de 24 ans a Ă©tĂ© condamnĂ© pour avoir menacĂ© la jeune femme au premier jour du procĂšs de plusieurs de ses cyberharceleurs, en juin dernier.

Le Monde avec AFP

PubliĂ© le 30 septembre 2021 

Affaire Mila : un homme condamnĂ© Ă  dix mois de sursis pour avoir menacĂ© de mort l’adolescente (lemonde.fr)

Faut-il interdire les rĂ©seaux sociaux aux ados ? 

Analyse parue sur le Journal La Croix

01/10/2021 

L’usage des rĂ©seaux sociaux par les adolescents a de nouveau Ă©tĂ© questionnĂ© Ă  l’occasion du phĂ©nomĂšne de harcĂšlement  #anti2010, dont ont Ă©tĂ© victimes des Ă©lĂšves de 6e Ă  la rentrĂ©e. Pour l’heure, la loi française reste au milieu du guĂ© : elle encadre la prĂ©sence des plus jeunes sur les rĂ©seaux sociaux, mais elle n’est pas appliquĂ©e.

Faut-il interdire les rĂ©seaux sociaux aux ados ? (la-croix.com)

L’audition de Frances Haugen devant le CongrĂšs peut-elle obliger les Etats-Unis Ă  rĂ©guler Facebook ?

06/10/2021

La lanceuse d'alerte a exhorté le CongrÚs américain à changer les rÚgles sur Internet pour une meilleure protection des utilisateurs

L’audition de Frances Haugen devant le CongrĂšs peut-elle obliger les Etats-Unis Ă  rĂ©guler Facebook ? (msn.com)

Facebook : "On a une pression politique comme jamais pour essayer de réguler ces plateformes", estime un spécialiste

Franceinfo

06/10/2021

"C'est vrai qu'on a une sous-régulation par rapport à d'autres champs d'activité", estime le journaliste Julien Le Bot, au lendemain du réquisitoire anti-Facebook de la lanceuse d'alerte Frances Haugen qui a accusé le groupe de "choisir le profit plutÎt que la sûreté" de ses utilisateurs.

Facebook : "On a une pression politique comme jamais pour essayer de réguler ces plateformes", estime un spécialiste (msn.com)

Les influenceurs et la publicité, des pratiques à surveiller

Analyse parue sur le Journal La Croix

13/10/2021 

L’association de consommateurs UFC-Que choisir a annoncĂ© mercredi 13 octobre avoir portĂ© plainte contre McDonald’s France pour « pratiques commerciales trompeuses » : elle l’accuse de recourir de maniĂšre illĂ©gale Ă  des enfants influenceurs pour sa publicitĂ©, ce que le gĂ©ant de la restauration rapide conteste. Les influenceurs ont pris une place grandissante dans la communication des marques sur les rĂ©seaux sociaux. Une rĂ©gulation s’impose pour protĂ©ger les consommateurs.

Les influenceurs et la publicité, des pratiques à surveiller (la-croix.com)

La suite Ă  lire sur mon profil Babelio ; Humanity


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LES 7 PÉCHÉS CAPITAUX DES RÉSEAUX SOCIAUX
Bénédicte Flye Sainte Marie
Michalon Ă©diteur
ESSAIS, DOCUMENTS
OĂč est passĂ© notre temps de cerveau disponible ? Telles des mantes religieuses, Facebook, Twitter, Instagram et autres ont lentement rongĂ© nos capacitĂ©s d'attention jusqu'Ă  les monopoliser. Nous passons 608 heures par an sur les rĂ©seaux sociaux, soit un peu plus d'une heure et demie par jour ! Pour reprendre les propos de Sean Parker, l'ex-prĂ©sident de Facebook, les rĂ©seaux sociaux exploitent « une vulnĂ©rabilitĂ© de la psychologie humaine ». Non seulement nous leur sacrifions une bonne partie de nos journĂ©es, quitte Ă  nĂ©gliger certaines de nos autres activitĂ©s, mais nous les laissons inflĂ©chir en profondeur les comportements que nous adoptons dans la vie rĂ©elle. Combien d'entre nous, par exemple, ne peuvent s'empĂȘcher, lors d'un dĂźner au restaurant, d'immortaliser le moment sur Instagram ? Du deuil d'un proche Ă  la venue au monde d'un bĂ©bĂ©, aucun instant ne saurait dĂ©sormais Ă©chapper au prisme des rĂ©seaux sociaux. Le cogito ergo sum n'est plus en phase avec l'Ă©poque : pour ĂȘtre, il ne s'agit plus de penser mais d'exister sur les rĂ©seaux sociaux, quel qu'en soit le prix. Une enquĂȘte fĂ©roce et caustique qui dĂ©peint avec acuitĂ© les sept pĂ©chĂ©s capitaux des rĂ©seaux sociaux : hypernarcissisme, paresse, impudeur, haine, associabilitĂ©, infobĂ©sitĂ© et dĂ©pendance.
BĂ©nĂ©dicte Flye Sainte Marie est journaliste spĂ©cialisĂ©e sur les questions santĂ©. Elle a publiĂ© aux mĂȘmes Ă©ditions PMA, le grand dĂ©bat ainsi que Le pouvoir de l'apparence, en collaborationavec le Dr Catherine de Goursac.
Broché - format : 13 x 20 cm
ISBN : 978-2-84186-938-1 • 6 fĂ©vrier 2020 • 224 pages
EAN13 : 9782841869381
EAN PDF : 9782347001889
EAN ePUB : 9782347017033
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