Accéder au contenu principal

🍍Bipolarité et alimentation

🍓💓🙂 Lorsqu'on est obligé de prendre un traitement médicamenteux pour les troubles bipolaires, on a souvent des problèmes de poids. Certains neuroleptiques suppriment l'effet de satiété ou impactent l'organisme et notamment le foie qui les métabolise.

Je suis passée comme vous, j'imagine, par des phases yoyo, gain de poids puis perte, avec non seulement la mauvaise image de soi mais aussi la stigmatisation et le regard des autres. Pas facile tout ça...

En premier lieu, il faut discuter avec son thérapeute prescripteur, de la possibilité de modifier les dosages des médicaments ou carrément de changer de molécules.

Puis, il faut faire l'effort de manger sainement et de faire des activités physiques. Bien entendu, lorsqu'on est en phase maniaque, on est à mille à l'heure et on n'a pas de rythme de vie, de sommeil et de repas réguliers. Et lorsqu'on est en dépression, on stoppe toute activité, et soit on se gave de trucs malsains gras et sucrés car on n'a pas l'énergie de préparer un repas, et de toute manière on se déteste alors on s'en fout totalement, ou soit on ne mange plus car notre humeur est extrêmement basse et emplie d'idées noires.

Dans les deux cas, c'est bien de consulter rapidement si possible et de ne pas attendre l'urgence et l'hospitalisation.

À l'hôpital, on est gavés de traitements hyper lourds avec plein d'effets secondaires et la bouffe est dégueu !

Donc, c'est en période stabilisée que vous pourrez mettre en place des changements dans votre manière de vous alimenter. Vous vivez seul-e, en couple, en famille, peu importe, expliquez que vous devez vous nourrir sainement et peut-être différemment du reste de la famille qui adore les pizzas et autres...

Préparez vos plats à partir d'aliments frais. Éviter les plats tout préparés, le gras et le sucre. Ne vous compliquez pas la vie. En été, salades, quiches, fruits frais, yaourts par exemple.

À titre d'exemple, voici mon lunch aujourd'hui :

- Carottes, avocat, sauce huile d'olive, curcuma et citron 🍋

- Pain noir aux graines avec houmous

- Cerises et yaourt avec probiotiques

Une alimentation équilibrée préviendra les risques de diabète, d'obésité et cardiovasculaires. Consultez un-e nutritionniste. En complément, ne négligez pas les activités physiques adaptées et le sport, surtout après une longue dépression. À Strasbourg, on a la chance de pouvoir bénéficier de sport sur ordonnance prescrit par les généralistes pour trouble psychique stabilisé.

Faites attention à l'alcool et au tabac 

https://www.addictaide.fr/

https://www.tabac-info-service.fr/

https://www.strasbourg.eu/sport-sante-sur-ordonnance-strasbourg

Consultez aussi le site manger bouger

https://www.mangerbouger.fr/


#troublesbipolaires #bipolarite #bipolaire #troublespsychiques #santementale #alimentation







Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

😟« Y a pire comme maladie ! » en parlant de la bipolarité

🤔Réponse à un commentaire sur la page Facebook Bipolaire On Air qui m'a fait sursauter ! « Y a pire comme maladie ! » en parlant de la bipolarité. Ma réaction ! Alors là c'est le genre de commentaire que je déteste ! En fait, depuis toute petite, à propos de tout, dans ma famille on disait, oh arrête de te plaindre ! Y a pire « en Afrique » ou ailleurs... C'était systématique ! Y avait toujours pire ! Du coup j'ai toujours minimisé mes symptômes et je n'ai pas consulté. À l'âge de 40 ans, énorme descente suite au deuil de mon père, hospitalisation, etc ... Donc NON ne dites jamais ça à quelqu'un qui souffre d'une maladie psychique ! La bipolarité est source de grandes souffrances tout comme la dépression, la schizophrénie, ou d'autres troubles psychiques. Les personnes qui « survivent » sont courageuses ! Je fais d'énormes efforts pour rester stable tout comme les patients qui suivent cette page ! Le matin quand je me lève, je suis cassée par le

🌼 Parcours de vie et maladie mentale

Issue d'une famille de paysans dans le Bordelais aux origines incertaines du côté paternel, j'entrai au CP à l'âge de 4 ans dans la petite école de mon village et appris à lire et à écrire en un mois. À l'âge de 8 ans, je découvris avec stupéfaction en fouillant dans un vieux tiroir que mon père était en réalité mon père adoptif et que mon vrai père était un gitan de passage avec lequel ma mère avait passé la nuit à la fête foraine du village un soir d'été et qui avait disparu au petit jour avec les forains ! Le mystère de ma naissance restera irrésolu jusqu'à ce jour ! Jusqu'à mon entrée en sixième à l'âge de 10 ans, mon père adoptif m'offrit un livre par semaine, bibliothèque rose, puis rapidement verte. En sixième, j'appris l'anglais et le latin, langue morte que j'abandonnai l'année suivante par manque d'intérêt. En cinquième, je passai un test d'orientation qui détermina des capacités certaines en logique. Pourtant, m

🫂Tu vis avec une personne concernée par la bipolarité...

Quelques conseils pour aider ton proche vivant avec un trouble bipolaire et pour t'aider à vivre avec ! La maladie mentale n’affecte pas seulement les personnes qui vivent avec. Elle peut également bouleverser les membres de leur entourage, dont toi.  Si tu vis avec une personne souffrant de bipolarité, tu peux ressentir différentes émotions, par exemple de l’anxiété, de la colère, de la honte, de la tristesse. Tu peux aussi te sentir démuni-e face à la situation. Chaque personne réagit différemment. Par exemple : - certains parents peuvent vivre de la culpabilité face à la maladie de leur enfant; - les membres de la famille peuvent se demander si la maladie est héréditaire; - les membres de l’entourage peuvent s’inquiéter et se questionner sur les nouvelles responsabilités qu’ils auront à assumer. Ces réactions sont tout à fait normales. Cependant, si tu vis de la détresse, n’attend pas d’être en situation de crise pour agir. Informe-toi dès maintenant sur ce que tu peux fa