Accéder au contenu principal

🏃Activité physique et santé mentale

Je viens de lire un article intitulé "Activité physique et santé mentale" !

Une récente étude norvégienne montre que la pratique régulière d’une activité physique réduirait la prise d'anxiolytiques et d'antidépresseurs.

Martin Ducret, médecin et journaliste au Quotidien du Médecin, nous parle aujourd’hui d’une récente étude norvégienne qui montre que la pratique régulière d’une activité physique réduirait la prise de médicaments anxiolytiques et antidépresseurs. 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-sante/activite-physique-et-sante-mentale_6053852.html

Ce que j'en pense !

Alors oui c'est exact mais lorsqu'on parle de maladie mentale, de dépression par exemple, il est extrêmement difficile de trouver l'énergie de s'extirper de sa chappe de plomb qui nous maintient fermement cloué au lit ou au canapé ! Quant aux troubles anxieux, on rumine tellement qu'on est incapable de fonctionner correctement !

Alors entreprendre de faire de la "marche rapide, du vélo, du tennis ou du football" me paraît bien ambitieux et illusoire !

Non, ce que je dirais par contre, c'est que le sport prescrit sur ordonnance par le médecin généraliste ou le psychiatre est très intéressant car il permet à la personne de faire une activité physique adaptée en groupe et régulièrement. Les coachs sportifs sont formés pour accueillir des personnes vivant avec un handicap psychique. Une fois qu'on a participé au programme pendant un an, on peut logiquement s'inscrire à un club affilié à la Maison Sport Santé de Strasbourg par ex. ou n'importe quelle autre en France.

Pour ma part, j'ai fait de l'aquagym et un peu de cardiotraining en salle ce qui m'avait permis de réguler mon humeur (sachant que je vis avec un trouble bipolaire), de sortir de chez moi et de me sentir mieux dans ma tête et dans mon corps ! En novembre, j'arrive au terme de mon cycle de sport santé et doit trouver une activité pour continuer.

Mais de là à réduire les traitements, non ce n'est pas possible car je serai déstabilisée !

Alors on dit que le sport diminue le cortisol et augmente la dopamine, ce qui est vrai, mais si on subit un épisode de dépression sévère, on doit absolument prendre ses médicaments et attendre d'aller assez bien pour entamer des séances d'activités physiques régulières.

Ensuite, au bout de quelques semaines voire mois, il est vrai que si une activité physique en sport adapté est pratiquée régulièrement, on peut sérieusement envisager la diminution des antidépresseurs et des anxiolytiques, ces derniers ne devant pas être pris sur le long terme de toute façon !

Le sport est un médicament complémentaire !

J'avais écrit un article au sujet des bienfaits du sport sur ordonnance :

https://bipolaireonair.blogspot.com/2022/01/aquagym-sport-sur-ordonnance-ouvert-la.html



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

😟« Y a pire comme maladie ! » en parlant de la bipolarité

🤔Réponse à un commentaire sur la page Facebook Bipolaire On Air qui m'a fait sursauter ! « Y a pire comme maladie ! » en parlant de la bipolarité. Ma réaction ! Alors là c'est le genre de commentaire que je déteste ! En fait, depuis toute petite, à propos de tout, dans ma famille on disait, oh arrête de te plaindre ! Y a pire « en Afrique » ou ailleurs... C'était systématique ! Y avait toujours pire ! Du coup j'ai toujours minimisé mes symptômes et je n'ai pas consulté. À l'âge de 40 ans, énorme descente suite au deuil de mon père, hospitalisation, etc ... Donc NON ne dites jamais ça à quelqu'un qui souffre d'une maladie psychique ! La bipolarité est source de grandes souffrances tout comme la dépression, la schizophrénie, ou d'autres troubles psychiques. Les personnes qui « survivent » sont courageuses ! Je fais d'énormes efforts pour rester stable tout comme les patients qui suivent cette page ! Le matin quand je me lève, je suis cassée par le

🌼 Parcours de vie et maladie mentale

Issue d'une famille de paysans dans le Bordelais aux origines incertaines du côté paternel, j'entrai au CP à l'âge de 4 ans dans la petite école de mon village et appris à lire et à écrire en un mois. À l'âge de 8 ans, je découvris avec stupéfaction en fouillant dans un vieux tiroir que mon père était en réalité mon père adoptif et que mon vrai père était un gitan de passage avec lequel ma mère avait passé la nuit à la fête foraine du village un soir d'été et qui avait disparu au petit jour avec les forains ! Le mystère de ma naissance restera irrésolu jusqu'à ce jour ! Jusqu'à mon entrée en sixième à l'âge de 10 ans, mon père adoptif m'offrit un livre par semaine, bibliothèque rose, puis rapidement verte. En sixième, j'appris l'anglais et le latin, langue morte que j'abandonnai l'année suivante par manque d'intérêt. En cinquième, je passai un test d'orientation qui détermina des capacités certaines en logique. Pourtant, m

🫂Tu vis avec une personne concernée par la bipolarité...

Quelques conseils pour aider ton proche vivant avec un trouble bipolaire et pour t'aider à vivre avec ! La maladie mentale n’affecte pas seulement les personnes qui vivent avec. Elle peut également bouleverser les membres de leur entourage, dont toi.  Si tu vis avec une personne souffrant de bipolarité, tu peux ressentir différentes émotions, par exemple de l’anxiété, de la colère, de la honte, de la tristesse. Tu peux aussi te sentir démuni-e face à la situation. Chaque personne réagit différemment. Par exemple : - certains parents peuvent vivre de la culpabilité face à la maladie de leur enfant; - les membres de la famille peuvent se demander si la maladie est héréditaire; - les membres de l’entourage peuvent s’inquiéter et se questionner sur les nouvelles responsabilités qu’ils auront à assumer. Ces réactions sont tout à fait normales. Cependant, si tu vis de la détresse, n’attend pas d’être en situation de crise pour agir. Informe-toi dès maintenant sur ce que tu peux fa