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🔀 Bipolarité : Échange autour des diagnostics différentiels

Les diagnostics différentiels avaient fait l'objet d'une publication sur la page Facebook Bipolaire On Air ¹

Le diagnostic du trouble bipolaire est généralement difficile à établir, et peut prendre une dizaine d'années (en moyenne) avant d’être clairement posé. Il convient d’éliminer en amont toutes les autres causes organiques ou même psychiatriques.


COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UN TROUBLE BIPOLAIRE ?


A l’heure actuelle, le diagnostic d’un trouble bipolaire se fait uniquement sur la base des symptômes cliniques. Nous n’avons pas encore trouvé de biomarqueurs d’imagerie ou sanguins par exemple, pour le trouble bipolaire, même si c’est une perspective de recherche pour les années à venir.


https://institutducerveau-icm.org/fr/trouble-bipolaire/comment-diagnostique-t-on-un-trouble-bipolaire/


Commentaire d'une internaute M. :


J'ai un adénome hypophysaire, une thyroïdite, du diabète, de l'hypertension, des SPM sévères, un facteur de coagulation, une hyperplasie de la surrénale gauche, de la fibromyalgie et ici on soupçonne un arthrite ankylosante.

Je suis convaincue de cet article.


Réponse de Bipolaire On Air :


Bonjour M.


Pour bien comprendre la démarche diagnostique d'un trouble bipolaire :


En plus de la recherche d’épisodes maniaques ou hypomaniaques, il est également important de rechercher des antécédents de trouble bipolaire dans la famille.


L’étape suivante est celle du diagnostic différentiel confirmant, ou non, la bipolarité. C’est-à-dire, s’assurer par le biais de ce diagnostic, que les symptômes du patient ne sont pas dus à d’autres facteurs.


Parmi ces autres facteurs pouvant écarter le trouble bipolaire, nous comptons notamment :


- La prise de stupéfiants comme la cocaïne, s’apparentant aux phases hypomaniaques.

- Des pathologies neurologiques ou hormonales, comme un dysfonctionnement de la thyroïde pouvant donner des symptômes ressemblants.

A noter qu’il s’agit aussi souvent plus de comorbidités que de véritables alternatives au diagnostic.


Il est par exemple fréquent que le trouble bipolaire soit associé à d’autres troubles psychiatriques comme les troubles anxieux, les troubles attentionnels avec ou sans hyperactivité, ou encore, associé à des troubles addictologiques.


Le trouble bipolaire peut aussi être associé à des troubles non psychiatriques, qui peuvent eux-mêmes aggraver les troubles présents. Nous pensons par exemple au syndrome d’apnée obstructive du sommeil.


https://institutducerveau-icm.org/fr/trouble-bipolaire/comment-diagnostique-t-on-un-trouble-bipolaire/


M.

Il y a 10 ans diagnostiquée bipolaire, le reste il y a 3 ans .


Réponse de Bipolaire On Air :


D'accord je vois. Mais donc est-ce que vous vous posez la question d'un mauvais diagnostic c'est ça ? On aurait attribué vos symptômes à de la bipolarité alors que c'était du à toutes vos affections ?


M.

Non malheureusement, mais je pense que lorsqu'on a un trouble bipolaire , on attrape avec l'âge diverses pathologies liées à notre mauvaise hygiène de vie .

Je pense aussi que chez les femmes les cycles menstruels accentuent les variations d'humeur. La bipolarité est une pathologie hormonale et celle-ci en entraîne d'autres avec l'âge avançant. Je suis donc d'accord avec votre article.


Réponse de Bipolaire On Air


Bonjour M.


J'ai lu des articles au sujet de vos affections. Il est clair que la bipolarité en particulier la dépression peut entraîner une sédentarité, couplée avec une alimentation riche en sucres et graisses saturées, une prise de poids importante, des addictions et des maladies cardiovasculaires ainsi qu'un syndrome métabolique. De plus, comme vous le dites, il existe une corrélation entre les troubles bipolaires et les troubles endocriniens. Et enfin, les cycles hormonaux, pubertaire, grossesse, prémenstruel, ménopause peuvent exacerber les symptômes de la bipolarité ! 


Ensuite, s'il est exact que le trouble bipolaire est une maladie psychique chronique responsable de dérèglements de l'humeur, elle n'est pas à vrai dire un "trouble hormonal" comme vous l'affirmez. Certes elle peut être associée à un dérèglement hormonal qui peut impacter l'humeur, le niveau de stress, les cycles du sommeil, l'appétit et la libido entre autres, mais elle reste un trouble psychiatrique majeur. On voit bien là les difficultés pour les praticiens de distinguer le trouble bipolaire d'autres maladies.


Un dérèglement hormonal est un trouble touchant les hormones du corps humain.


https://www.livi.fr/sante/dereglement-hormonal/


Je me suis permise de donner des informations sur les maladies que vous citez car certains ne connaissent pas forcément.


- Un adénome hypophysaire est une tumeur bénigne qui s'est développée dans l'hypophyse (petite glande située sous le cerveau).


- Une thyroïdite est une inflammation de la glande thyroïde d’origine auto-immune, infectieuse ou inconnue. La symptomatologie dépend de l’origine du trouble : hypothyroïdie, hyperthyroïdie, goitre, etc. 


- Le diabète est une maladie chronique qui se déclare lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d'insuline, ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. L'insuline est une hormone qui régule la glycémie.


- L’hypertension (pression artérielle élevée) correspond à une pression trop élevée dans les vaisseaux sanguins (140/90 mmHg ou plus). Elle est fréquente mais peut être grave si elle n’est pas traitée.


- Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe un ensemble de symptômes physiques et psychologiques qui débutent quelques jours avant la période menstruelle et prend généralement fin quelques heures après le premier jour des règles.


- Les facteurs de coagulation sont des protéines présentes dans le sang indispensables au processus d’hémostase, ce dernier permettant de stopper les saignements, arrêter les hémorragies en cas de lésions vasculaires et rééquilibrer le flux sanguin en cas de thrombose. 


- L'hyperplasie congénitale des surrénales (HCS) est une maladie endocrinienne héréditaire causée par le déficit d'une ou des enzymes de la stéroïdogenèse. 


- La fibromyalgie, ou syndrome fibromyalgique, est une affection chronique, caractérisée par des douleurs diffuses persistantes et une sensibilité à la pression souvent associées à une fatigue intense, des troubles du sommeil, etc.


- La spondylarthrite ankylosante est une inflammation chronique des articulations, caractérisée par une atteinte du rachis et du bassin. Elle se manifeste par des poussées douloureuses entrecoupées d'accalmies. Elle peut parfois évoluer vers un enraidissement des articulations touchées.


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Mais pour en revenir à notre sujet, il s'agit de bien comprendre qu'il existe, d'une part, des diagnostics différentiels permettant d'écarter des affections différant de la bipolarité et d'autre part, des maladies associées aux troubles bipolaires appelées comorbidités !


1. Les diagnostics différentiels consistent à déterminer si certains symptômes qui pourraient faire penser à ceux de la bipolarité sont en fait dus à d'autres causes, d'autres maladies, ou bien d'autres troubles...

(C.f. note de bas de page ¹)


2. Les troubles bipolaires s’accompagnent d’une forte comorbidité, c’est-à-dire que d’autres troubles se sur-ajoutent à la maladie (usage d’alcool ou de substances toxiques, diabète, cholestérol, etc.), faisant par exemple encourir aux patients le risque de présenter d’autres maladies.


Les comorbidités non-psychiatriques les plus fréquentes sont les pathologies cardio-vasculaires et le syndrome métabolique.


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Annie Labbé, diagnostiquée bipolaire à seulement 42 ans et présidente de l’association Argos 2001, regrette: 


«Peu de psychiatres ont une vision globale de la maladie et beaucoup se contentent de réguler les troubles de l’humeur, ignorant les maux du corps, tels que la prise de poids, les troubles du sommeil les maladies cardiovasculaires ou le diabète… Les patients, de leur côté, n’en font pas non plus état à leur médecin, concentrés qu’ils sont sur la gestion de leur humeur qui leur cause des souffrances plus importantes à leurs yeux, car elle fragilise leurs relations familiales, personnelles, affectives, professionnelles.»


https://www.fondation-fondamental.org/troubles-bipolaires-mieux-soigner-le-syndrome-metabolique



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Je terminerai en vantant les bienfaits du sport santé !


La pratique d’une activité physique adaptée et régulière agit favorablement sur :


le bien-être physique par le maintien et/ou l’amélioration :

- des fonctions motrices,

- des capacités respiratoires,

- des fonctions cognitives ;


le bien-être mental en :

- procurant du plaisir,

- renforçant l’estime de soi,

- diminuant le stress, l’anxiété,

- agissant contre l’état de dépression ;


le bien-être social en offrant l’occasion par cette pratique :

- de rencontrer de nouvelles personnes, 

- de lutter contrant l’isolement ;

la santé : 

- en permettant de lutter contre les principales pathologies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer…) ;

- en prévenant l’ostéoporose ;

en aidant à mieux dormir et à dormir plus.


C’est un élément majeur :


- du traitement des principales pathologies chroniques (cardiopathies, obésité et diabète de type 2, maladies neurologiques, rhumatismales et dégénératives…) ; 

- dans le maintien de l’autonomie ;

- dans la prévention des chutes des personnes âgées.


Comment bénéficier du sport sur ordonnance ?


Pour bénéficier du sport sur ordonnance, adressez vous à un médecin (généraliste ou spécialiste). 

 https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/actualite/sport-sur-ordonnance-pour-qui-pourquoi-comment

es-bipolaires-mieux-soigner-le-syndrome-metabolique



Autrice : Bipolaire On Air

#bipolarite #troublesbipolaires #troublesdelhumeur #psychiatrie #santementale

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Notes:



¹ Publication originelle



Diagnostics différentiels


Non psychiatriques :


toxiques (intoxication par des substances psychoactives),


neurologiques (tumeur cérébrale, sclérose en plaques, AVC, trouble neurodégénératif débutant...),


endocriniennes (troubles thyroïdiens, maladie de Cushing),


métaboliques (hypoglycémie, troubles ioniques, maladie de Wilson...),


iatrogéniques (corticoïdes, antidépresseurs, interféron-alpha, bêta-bloquants ; L-Dopa..).



Psychiatriques :


trouble dépressif,


trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité,


trouble de personnalité (trouble de la personnalité état-limite ou borderline ),


schizophrénie et autres troubles psychotiques


troubles anxieux.



Comorbidités


Le trouble bipolaire est associé à de nombreuses comorbidités psychiatriques :


il faut impérativement rechercher les conduites suicidaires,


les troubles de l'usage de substances,


les troubles anxieux,


le trouble déficit de l'attention / hyperactivité,


les troubles des conduites alimentaires,


les troubles de la personnalité,


Les comorbidités non-psychiatriques sont les pathologies cardio-vasculaires et le syndrome métabolique.


https://www.psychiaclic.fr/troubles-psychiatriques/trouble-bipolaire?fbclid=IwAR3u

KSdCCYxeMDksUDeF7OKrh77f9w0vBeI1YqCT9jZr4-Hguy2xDO4CCsg


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Pour aller plus loin :


Masques trompeurs et diagnostics différentiels du trouble bipolaire


Résumé

De plus en plus d’arguments plaident en faveur d’une identification précoce du trouble bipolaire, qui semble constituer un enjeu thérapeutique majeur. Le diagnostic précoce, sous réserve qu’il se traduise par la mise en route rapide d’un traitement adapté (et ce n’est pas toujours le cas), évitera en effet des errances thérapeutiques (neuroleptiques au long cours, antidépresseurs devant tout symptôme dépressif, abstention thérapeutique) dont on connaît la nocivité (virages, accélération des cycles, souffrance non soulagée, stigmates des effets indésirables…). La prise en charge précoce permettra également de réduire la durée et la sévérité des épisodes, ainsi que leur retentissement délétère sur la vie du sujet, et de diminuer le risque suicidaire, qui semble majoré chez le sujet non ou mal pris en charge (notamment sans thymorégulateur). Enfin, la compliance thérapeutique, paramètre essentiel dans l’efficacité du traitement au long cours, pourrait être améliorée si le sujet était correctement pris en charge au début de sa maladie, avant que ne surviennent les effets délétères des phases thymiques sur sa vie et son entourage. Cette revue de la littérature propose de rappeler les différents pièges diagnostiques (troubles de l’humeur non bipolaires, schizophrénie, bouffée délirante aiguë, personnalité borderline, pathologie organique, dépendance, psychose puerpérale, hyperactivité-déficit de l’attention et troubles anxieux) dont les limites avec le trouble bipolaire sont parfois difficiles à tracer


https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0013700604954309.


LE DIAGNOSTIC DU TROUBLE BIPOLAIRE

Pour les personnes souffrant d’un trouble bipolaire, un bilan de santé initial est mis en place, souvent par un médecin psychiatre. En général, celui-ci travaille en collaboration avec d’autres professionnels de santé : médecin traitant, médecin du travail, médecin de santé scolaire, etc...


https://www.ameli.fr/bas-rhin/assure/sante/themes/trouble-bipolaire/diagnostic-bilan-initial-evolution.


Il existe aussi l'occurrence de dépression dans certaines pathologies !


Survenue de troubles dépressifs : occurences


Des symptômes ou des troubles dépressifs définis peuvent survenir durant l'évolution de différentes pathologies médicales générales, dont les pathologies thyroïdiennes et surrénaliennes, les tumeurs cérébrales bénignes et malignes, les accidents vasculaires cérébraux, le SIDA, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques (voir tableau " Certaines causes de symptômes dépressifs et maniaques "

https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-psychiatriques/troubles-de-l-humeur/troubles-d%C3%A9pressifs


Les troubles dépressifs et le système neuro-endocrinien sont très intriqués. Certains symptômes psychologiques, psychiatriques et somatiques, et certains mécanismes physiopathologiques peuvent être observés à la fois dans des pathologies endocriniennes et dans les troubles de l’humeur.

 https://www.cairn.info/les-etats-depressifs--9782257204073-page-316.htm


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QUE PROPOSE LA VERSION DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS DU DSM-5 ?


DSM-5 Diagnostics différentiels permet aux cliniciens et aux étudiants dans le champ de la santé mentale d’améliorer leurs compétences dans la formulation d’un diagnostic différentiel complet grâce à une variété d’approches incluant :


une démarche diagnostique en 6 étapes qui explore les questions diagnostiques devant être envisagées chez tous les patients ;

29 arbres décisionnels pyramidaux conçus à partir du symptôme principal ou d’une étiologie possible ;

66 tableaux de diagnostic différentiel à utiliser lorsqu’un diagnostic a été ébauché afin de s’assurer que toutes les alternatives diagnostiques pertinentes ont été prises en considération ;

un rappel de la classification du DSM-5 afin de faciliter le codage et fournir une vue générale de l’ensemble des diagnostics du DSM-5 à considérer lors de la formulation d’un diagnostic différentiel ;

les index alphabétiques des arbres décisionnels et des tableaux de diagnostic différentiel.

Dans le respect de la complexité de la personnalité humaine et de l’utilité structurelle de la classification du DSM-5, ces outils facilitent l’élaboration d’un diagnostic différentiel en psychiatrie le plus exhaustif possible.


DESCRIPTION DÉTAILLÉE : DSM-5


QU'EST-CE QUE LE DSM ?


Le DSM est le sigle de Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), un ouvrage dirigé depuis les années 1950 par l’APA (American Psychiatric Association, Association américaine de psychiatrie) et qui s’efforce de proposer une classification des troubles mentaux connus. Ouvrage à la fois populaire et controversé, le DSM reste un outil de référence pour sa précision, guidant les étudiants, internes ou jeunes médecins, pouvant également servir de mémento aux professionnels de longue date.


Depuis mai 2013, le DSM en est à sa cinquième version. Elle a été traduite en France en 2015.


QU’EST-CE QUE L’AMERICAN PSYCHIATRIC ASSOCIATION ?

L'American Psychiatric Association (APA, en français : Association américaine de psychiatrie) est la plus grande association américaine de psychiatrie. Créée en 1844 et établie à Washington, elle réunit des membres du milieu hospitalier, des psychiatres et des psychologues américains et étrangers. En 2018, elle comptait plus de 37 800 membres.


https://www.livres-medicaux.com/therapeutiques-psychiatrie/13209-dsm-5-diagnostics-differentiels.html


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