Le vent sifflait sur les cyprès à Mouniquet
Comme je les aimais ces promenades
A Mouniquet
De quelques boutons d'or
Je les fleurissais
Endormis d'un sommeil profond
Les troublais-je
Ceux dont la vie m'était contée
Au coin du feu réunis
Votre dur labeur de scieurs de bois
De paysans dans les vignes
Nues du mois de janvier
De vendeurs de peaux de lapins
De pêcheurs de mulets
Sur la Dordogne au Port
De forgerons aux poignets d'acier
De lavandières aux mains fripées
Votre dur labeur m'a rendue fière
Que Dieu bénisse votre paix
Vous qui dormez à Mouniquet
Le cimetière où j'aimais me promener
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